La parentalité a beaucoup évolué au cours des dernières décennies et on ne peut que constater l’augmentation du niveau de stress chez les parents.

Ce niveau de stress est la réponse à une pression sociale accrue.  Et cette pression sociale accrue est le résultat de plusieurs changements sociétaux majeurs qui alimentent le niveau de stress des parents et l’image du parent parfait


Choisir de devenir parent

Aujourd’hui, les parents ont la possibilité de choisir le moment où ils souhaitent devenir parent, devenir parent est souvent « murement » réfléchi. Les attentes sont
d’autant plus grandes et les futurs parents se projettent, imaginent leur future vie de parent, l’idéalisent parfois. Or la réalité de la parentalité est souvent très différente de ces projections. Mais comment se plaindre de ce que l’on a tellement souhaité et choisi ?

Rôle du papa et de la maman

La maman experte des enfants et le papa expert du travail ont laissé place à des mamans combinant activité professionnelle et rôle parental et l’on attend du papa que lui aussi s’implique dans le rôle parental. Les mamans se doivent de réussir sur tous les tableaux (et lorsqu’elle ne travaillent pas, on attend d’elles qu’elles soient des mamans « parfaites ») et les papas doivent apprendre un nouveau rôle sans avoir eu de modèle dans leur enfance. Ces évolutions sont source de stress, de tensions potentielles voir de conflits dans la cellule parentale.

Psychologie de l’enfant et parent parfait

Le développement des connaissances sur la psychologie de l’enfant se matérialise par de longues listes de comportements à adopter par le parent pour être un parent « parfait » : être un parent disponible, chaleureux, empathique, à l’écoute de son enfant, l’importance d’une nourriture équilibrée, de l’allaitement etc. Tout ce qu’il faut faire pour être un bon parent et tout ce qu’il ne faut pas faire pour entraver le bon développement de l’enfant est communiqué et médiatisé. Cette quête du « parent parfait » validée « scientifiquement ! » engendre une source de stress majeure pour les parents qui veulent tout bien faire et culpabilisent de ne pas y arriver.

Les médias et les réseaux sociaux relaient l’image du parent parfait

Le développement des connaissances sur la psychologie de l’enfant se matérialise par de longues listes de comportements à adopter par le parent pour être un parent « parfait » : être un parent disponible, chaleureux, empathique, à l’écoute de son enfant, l’importance d’une nourriture
équilibrée, de l’allaitement etc. Tout ce qu’il faut faire pour être un bon parent et tout ce qu’il ne faut pas faire pour entraver le bon développement de l’enfant est communiqué et médiatisé. Cette quête du « parent parfait » validée « scientifiquement ! » engendre une source de stress majeure pour les parents qui veulent tout bien faire et culpabilisent de ne pas y arriver.

L’obligation pour le parent de réussir tout et partout

Réussir dans sa vie professionnelle, prendre du temps pour soi, faire du sport, être un parent parfait : les guides et modes d’emploi fleurissent, relayés par des témoignages de ceux qui réussissent tout ! Mais comment concilier investissement personnel fort pour réussir sa carrière professionnelle, être un « bon parent » (qui nécessite des sacrifices et du temps), avoir du temps pour soi et ses loisirs, être un conjoint disponible ? Ces pressions omniprésentes dans tous les pans de la vie génèrent stress et de la frustration.

Alors que faire face à cette pression sociale ? La première étape est de prendre conscience de cettepression sociale afin de prendre du recul, faire un pas de côté pour comprendre l’impact de ces pressions sur sa propre parentalité.
Cette prise de conscience est une première étape vers un changement, vers votre changement.

Et vous, comment vivez-vous cette pression sociale, comment la ressentez-vous ?